Portrait de Charles d'Abbadie d'Arrast
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Estampes et photographies (BnF) Nom du propriétaire du fonds : Bibliothèque nationale de FranceInventaire d'appartenance : Recueil de portraits Référence inventaire d'appartenance : Recueil N-2
Détails sur le document
Référence : Recueil de portraits N-2Auteur : Anonyme
Description physique : Lithographie
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Ce portrait provient d'une lithographie, elle-même produite à l'appui d'un cliché photographique de la seconde moitié du XIXe siècle. Il représente le frère cadet d'Antoine d'Abbadie, Charles, qui fit adjoindre le toponyme "d'Arrast" à son patronyme à la fin de sa vie.
Né à Toulouse, Charles était allé chercher ses deux frères aînés en 1847 en Ethiopie en raison de l'inquiétude de leur mère. Installé au château d'Etchaux, à Saint-Etienne-de-Baïgorry, il épousa une jeune femme protestante, Marie Coulomb, et accepta, pour elle, d'élever leurs filles dans le protestantisme, ce qui fut à l'origine de sa rupture avec Antoine d'Abbadie. Son épouse se dévoua particulièrement pour la cause des femmes, tandis que son petit-fils, Harry (Henri), s'illustra en tant que cinéaste collaborateur de Charlie Chaplin.
A l'époque de cette prise de vue, les deux frères ne se fréquentaient plus depuis plusieurs années. Mais, avant cela, ils furent particulièrement proches, notamment parce qu'ils résidaient dans le même coin de France. Charles apporta, entre autres, son concours lors de la conception du jeu de balle de la ferme Aragorri. Décédé en 1902, il est inhumé dans le caveau des d'Abbadie, devenu d'Abbadie d'Arrast, au cimetière du Père-Lachaise, aux côtés de son père Arnauld-Michel et de ses filles.
Né à Toulouse, Charles était allé chercher ses deux frères aînés en 1847 en Ethiopie en raison de l'inquiétude de leur mère. Installé au château d'Etchaux, à Saint-Etienne-de-Baïgorry, il épousa une jeune femme protestante, Marie Coulomb, et accepta, pour elle, d'élever leurs filles dans le protestantisme, ce qui fut à l'origine de sa rupture avec Antoine d'Abbadie. Son épouse se dévoua particulièrement pour la cause des femmes, tandis que son petit-fils, Harry (Henri), s'illustra en tant que cinéaste collaborateur de Charlie Chaplin.
A l'époque de cette prise de vue, les deux frères ne se fréquentaient plus depuis plusieurs années. Mais, avant cela, ils furent particulièrement proches, notamment parce qu'ils résidaient dans le même coin de France. Charles apporta, entre autres, son concours lors de la conception du jeu de balle de la ferme Aragorri. Décédé en 1902, il est inhumé dans le caveau des d'Abbadie, devenu d'Abbadie d'Arrast, au cimetière du Père-Lachaise, aux côtés de son père Arnauld-Michel et de ses filles.
Bibliographie
- DELPECH V., Le château d'Abbadia à Hendaye: le monument idéal d'Antoine d'Abbadie, 3 volumes, thèse de doctorat d'Histoire de l'art, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2012.
Autres sources
- ABBADIE d'ARRAST M., DAVANT J.-L. (éd.), Causeries sur le Pays basque, la femme et l'enfant, Elkarlanean, Donostia-San Sebastian, 1998.