Affiche illustrée des fêtes internationales de Saint-Jean-de-Luz (1892)
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Bibliothèque basque d'Antoine d'Abbadie (BnF) Nom du propriétaire du fonds : Bibliothèque nationale de FranceInventaire d'appartenance : Collection d'affiches basques Référence inventaire d'appartenance : Z-basque 30, Z-basque 70
Détails sur le document
Référence : Fonds Z-basque 30Auteur : non renseigné
Description physique : Affiche illustrée. Impression sur papier.
Format du document : 29 cm. 4 feuillets
Langues du document :
Description du document
Présentation
Cette affiche imprimée provient du fonds basque d'Antoine d'Abbadie, transféré à la Bibliothèque nationale de France après sa mort et celle de son épouse en 1902. Elle illustre l'investissement du savant pour la promotion de la culture basque.
La présente affiche annonce les fêtes basques de 1892, organisées à Saint-Jean-de-Luz à la demande du curé et du maire Albert Goyhenetche. Il s'agit de l'une des rares affiches illustrées promouvant les fêtes basques.
Du point de vue stylistique, elle annonce les affiches qui seront si emblématiques de l'Art nouveau quelques années plus tard. Proposant un arrière-plan divisé en trois parties dominées par le paysage de la baie de Saint-Jean-de-Luz vers Ciboure, elle est estampillée de sept médaillons et vignettes. Ces derniers figurent les vues emblématiques de la culture basque et de la ville célébrées lors de ces fêtes : l'Eglise luzienne Saint-Jean-Baptiste, le fronton, une rue commerçante. Quatre autres vignettes représentent des personnages mettant en scène l'objet des concours: un biscayen, en habit d'apparat rouge, se livrant à la traditionnelle danse de l'Epée, un musicien jouant du txistu et du tambourin à cordes, un joueur de pelote, un guipuzcoan, en habit d'apparat bleu, prenant la pose afin, peut-être, de prononcer quelques vers chantés.
Cette édition est consacrée au thème "Zazpiak-bat" - Sept en un -, qui évoque l'unicité des sept provinces du Pays basque localisées sur les deux versants des Pyrénées. Cette devise, inventée par l'Association de la langue basque de Navarre, devient le maître-mot des fêtes de Saint-Jean-de-Luz, et apparaît sur l'affiche illustrée.
Ce document traduit de manière imagée les festivités prévues au programme et annoncée dans l'affiche textuelle traditionnelle. Durant trois jours, se succèdent cérémonies religieuses, concours de pelote, d'irrintzina, d'aurresku, ou encore des jeux d'adresse et d'agilité. Ces grandes fêtes internationales s'achèveront pas une pastorale souletine, représentation théâtrale chantée en l'honneur de personnages ou d'évènements historiques.
C'est lors de cette édition de 1892 que d'Abbadie reçut un hommage poignant de ses compatriotes, avec la remise d'un makila d'honneur qui sera inhumé avec lui dans sa tombe cinq ans plus tard.
La présente affiche annonce les fêtes basques de 1892, organisées à Saint-Jean-de-Luz à la demande du curé et du maire Albert Goyhenetche. Il s'agit de l'une des rares affiches illustrées promouvant les fêtes basques.
Du point de vue stylistique, elle annonce les affiches qui seront si emblématiques de l'Art nouveau quelques années plus tard. Proposant un arrière-plan divisé en trois parties dominées par le paysage de la baie de Saint-Jean-de-Luz vers Ciboure, elle est estampillée de sept médaillons et vignettes. Ces derniers figurent les vues emblématiques de la culture basque et de la ville célébrées lors de ces fêtes : l'Eglise luzienne Saint-Jean-Baptiste, le fronton, une rue commerçante. Quatre autres vignettes représentent des personnages mettant en scène l'objet des concours: un biscayen, en habit d'apparat rouge, se livrant à la traditionnelle danse de l'Epée, un musicien jouant du txistu et du tambourin à cordes, un joueur de pelote, un guipuzcoan, en habit d'apparat bleu, prenant la pose afin, peut-être, de prononcer quelques vers chantés.
Cette édition est consacrée au thème "Zazpiak-bat" - Sept en un -, qui évoque l'unicité des sept provinces du Pays basque localisées sur les deux versants des Pyrénées. Cette devise, inventée par l'Association de la langue basque de Navarre, devient le maître-mot des fêtes de Saint-Jean-de-Luz, et apparaît sur l'affiche illustrée.
Ce document traduit de manière imagée les festivités prévues au programme et annoncée dans l'affiche textuelle traditionnelle. Durant trois jours, se succèdent cérémonies religieuses, concours de pelote, d'irrintzina, d'aurresku, ou encore des jeux d'adresse et d'agilité. Ces grandes fêtes internationales s'achèveront pas une pastorale souletine, représentation théâtrale chantée en l'honneur de personnages ou d'évènements historiques.
C'est lors de cette édition de 1892 que d'Abbadie reçut un hommage poignant de ses compatriotes, avec la remise d'un makila d'honneur qui sera inhumé avec lui dans sa tombe cinq ans plus tard.
Bibliographie
- BIDART P. "Ethnographie et esthétique des traditions populaires basques dans les concours de poésie basque" , in URKIZU P. (dir.), Antoine d’Abbadie (1897-1997), actes du congrès International, Eusko Ikaskuntza/Euskaltzaindia, Bayonne/Donostia-San Sebastian, 1998, p.263-288.
- DAVANT J.-L., "Lore Jokoak. Les jeux floraux d'Antoine d'Abbadie", in DERCOURT J. (dir.), Antoine d'Abbadie, de l'Abyssinie au Pays basque. Voyage d'une vie, Atlantica, Biarritz, 2010, p.43-73.
- GOYHENETCHE M., "Antoine d'Abbadie, intermédiaire social et culturel du Pays basque du XIXe siècle?", in URKIZU P. (dir.), Antoine d’Abbadie (1897-1997), actes du congrès International, Eusko Ikaskuntza/Euskaltzaindia, Bayonne/Donostia-San Sebastian, 1998, p.175-208.