Plan d'exécution de l'élévation Est par Eugène-E. Viollet-le-Duc
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Archives du château d'Abbadia. Site d'Hendaye Nom du propriétaire du fonds : Académie des SciencesInventaire d'appartenance : Dossier Viollet-le-Duc/Duthoit Référence inventaire d'appartenance : 18-2415 à 23-2512
Détails sur le document
Référence : 23-2512Auteur : Eugène-E. Viollet-le-Duc
Description physique : Elévation. Plan d'exécution. Papier. Crayon.
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Antoine d'Abbadie confia la construction du château d'Abbadia à Eugène-E. Viollet-le-Duc au début de l'année 1864, suite à la démission d'Auguste-J. Magne. Le chef de file du mouvement néogothique en France produisit, en l'espace de quelques semaines, un projet esquisse aquarellé, puis, durant les mois suivants, les plans et élévations de l'édifice.
Le présent document figure le plan d'exécution de l'élévation Est du château, dessiné, selon la correspondance de d'Abbadie, par Viollet-le-Duc entre 1864 et 1865. Etant donné la complexité du plan en équerre de l'édifice, cette élévation géométrale montre l'ensemble des façades tournées vers l'Orient. De gauche à droite, se distinguent donc la grosse tour Sud, la tourelle du fumoir, l'aile de réception, le porche faisant saillie sur le pan coupé du corps central, la tourelle du boudoir, l'abside polygonale de la chapelle et enfin la tour carrée reliant l'habitation à l'observatoire. L'espace scientifique actuel ne peut encore figurer sur ce projet dans la mesure où il n'en était pas question à l'époque en raison de la présence de la tour de Clément Parent.
Selon les préceptes de Viollet-le-Duc, cette élévation offre une parfaite lisibilité de l'organisation intérieure de l'édifice, grâce aux diverses délimitations de niveaux - corniches, appareils -, ou bien au rythme vertical - juxtaposition de pavillons, organisation des baies -, découpant les espaces selon leurs fonctions.
Ce plan d'exécution constituait une base de travail pour le chef de chantier et l'appareilleur, lesquels devaient définir la quantité et la forme des moellons nécessaires à la maçonnerie. A quelques détails près, ce projet a été intégralement concrétisé dans la pierre. Seuls furent modifiés deux éléments du corps central, à commencer par les sculptures d'ornement de la balustrade du porche; et la toiture pyramidale, qui fut simplement abandonnée au profit d'une couverture en terrasse dissimulée derrière le crénelage.
Ce plan porte une annotation de Viollet-le-Duc, composée de la lettre A et du numéro du document, témoignant de la nécessaire hiérarchisation et de la masse de ses travaux.Celui-ci, classé en tant que n°10, laisse présager de l'existence d'une série plus importante de plans et projets qui, excepté les cinq documents du fonds graphique d'Abbadia, ont disparu.
Le présent document figure le plan d'exécution de l'élévation Est du château, dessiné, selon la correspondance de d'Abbadie, par Viollet-le-Duc entre 1864 et 1865. Etant donné la complexité du plan en équerre de l'édifice, cette élévation géométrale montre l'ensemble des façades tournées vers l'Orient. De gauche à droite, se distinguent donc la grosse tour Sud, la tourelle du fumoir, l'aile de réception, le porche faisant saillie sur le pan coupé du corps central, la tourelle du boudoir, l'abside polygonale de la chapelle et enfin la tour carrée reliant l'habitation à l'observatoire. L'espace scientifique actuel ne peut encore figurer sur ce projet dans la mesure où il n'en était pas question à l'époque en raison de la présence de la tour de Clément Parent.
Selon les préceptes de Viollet-le-Duc, cette élévation offre une parfaite lisibilité de l'organisation intérieure de l'édifice, grâce aux diverses délimitations de niveaux - corniches, appareils -, ou bien au rythme vertical - juxtaposition de pavillons, organisation des baies -, découpant les espaces selon leurs fonctions.
Ce plan d'exécution constituait une base de travail pour le chef de chantier et l'appareilleur, lesquels devaient définir la quantité et la forme des moellons nécessaires à la maçonnerie. A quelques détails près, ce projet a été intégralement concrétisé dans la pierre. Seuls furent modifiés deux éléments du corps central, à commencer par les sculptures d'ornement de la balustrade du porche; et la toiture pyramidale, qui fut simplement abandonnée au profit d'une couverture en terrasse dissimulée derrière le crénelage.
Ce plan porte une annotation de Viollet-le-Duc, composée de la lettre A et du numéro du document, témoignant de la nécessaire hiérarchisation et de la masse de ses travaux.Celui-ci, classé en tant que n°10, laisse présager de l'existence d'une série plus importante de plans et projets qui, excepté les cinq documents du fonds graphique d'Abbadia, ont disparu.
Bibliographie
- Abbadia un rébus géant, Fondation Antoine d’Abbadie, Académie des Sciences, Cap-Sciences Production, Bordeaux, 1997.
- DELPECH V., Le château d'Abbadia à Hendaye: le monument idéal d'Antoine d'Abbadie, 3 volumes, thèse de doctorat d'Histoire de l'art, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2012.
- FOURREL DE FRETTES S., Le château d’Abbadia (1857-1879), mémoire de maîtrise d’Histoire de l’art contemporain, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1994.
- VIOLLET-LE-DUC E.-E., Entretiens d’architecture, 1858-1872, édition intégrale : tomes 1+2, 2ème édition, rééd. Pierre Margada, Paris, 1978.