Portrait d'Antoine d'Abbadie dans sa jeunesse
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Fonds privé Dornaletche Nom du propriétaire du fonds : Famille DornaletcheInventaire d'appartenance : Clichés des extérieurs du château, portraits et cartes postales Référence inventaire d'appartenance : Fonds Dornaletche. Extérieurs et portraits.
Détails sur le document
Référence : Fonds Dornaletche. Clichés des extérieurs du château et portraits.Auteur : Anonyme
Description physique : Lithographie issue d'un portrait peint
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Ce document consiste en une lithographie, réalisée à partir d'un portrait peint d'Antoine d'Abbadie durant sa jeunesse. Ce tableau fut vraisemblablement brossé dans les années 1830, mais son auteur demeure encore anonyme.
La toile originale ayant disparu, sa reproduction imprimée constitue son unique vestige. Si le devenir de l'oeuvre demeure inconnu durant l'existence et après le décès de d'Abbadie, il est certain qu'elle fut lithographiée et publiée à plusieurs reprises, dans l'ouvrage du père Martial de Salviac intitulé Les Galla, grande nation africaine en 1905, ou bien dans une notice biographique éditée dans le journal Les contemporains en 1911.
Cette lithographie permet de mettre un visage sur celui qui, après s'être nourri de récits de voyageurs et avoir étudié les sciences durant plusieurs années, se lança dans une expédition alors bien périlleuse vers les terres inconnues de l'Ethiopie. Revêtu d'un costume et d'un grand manteau, dont la qualité de la lithographie et la bichromie compliquent l'identification du style, le jeune homme adopte un regard droit et déterminé, mêlé à une inclinaison du port révélant une forme de coquetterie et de distinction. Par ses procédés académiques, ce portrait se classe parmi les oeuvres ordinairement commandées par les élites sociales et intellectuelles sous la Monarchie de Juillet.
La toile originale ayant disparu, sa reproduction imprimée constitue son unique vestige. Si le devenir de l'oeuvre demeure inconnu durant l'existence et après le décès de d'Abbadie, il est certain qu'elle fut lithographiée et publiée à plusieurs reprises, dans l'ouvrage du père Martial de Salviac intitulé Les Galla, grande nation africaine en 1905, ou bien dans une notice biographique éditée dans le journal Les contemporains en 1911.
Cette lithographie permet de mettre un visage sur celui qui, après s'être nourri de récits de voyageurs et avoir étudié les sciences durant plusieurs années, se lança dans une expédition alors bien périlleuse vers les terres inconnues de l'Ethiopie. Revêtu d'un costume et d'un grand manteau, dont la qualité de la lithographie et la bichromie compliquent l'identification du style, le jeune homme adopte un regard droit et déterminé, mêlé à une inclinaison du port révélant une forme de coquetterie et de distinction. Par ses procédés académiques, ce portrait se classe parmi les oeuvres ordinairement commandées par les élites sociales et intellectuelles sous la Monarchie de Juillet.
Bibliographie
- BOST J., Témoignage de Mme Dornaletche, doc. non publiée, Hendaye, 1988.
- DELPECH V., Le château d'Abbadia à Hendaye: le monument idéal d'Antoine d'Abbadie, 3 volumes, thèse de doctorat d'Histoire de l'art, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2012.