Le château d'Abbadia et le club-house, vue panoramique
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Fonds privé Dornaletche Nom du propriétaire du fonds : Famille DornaletcheInventaire d'appartenance : Clichés des extérieurs du château, portraits et cartes postales Référence inventaire d'appartenance : Fonds Dornaletche. Extérieurs et portraits.
Détails sur le document
Référence : Clichés des extérieurs du château. Golf1.Auteur : non renseigné
Description physique : Photographie
Format du document : Photographie panoramique
Langues du document :
Description du document
Présentation
Cette photographie a été prise entre les années 1920 et le début de la seconde guerre mondiale. Elle illustre le devenir du château d'Abbadia et de son domaine une vingtaine d'années après le décès d'Antoine et de Virginie d'Abbadie.
Le cliché met en scène le château, situé à l'arrière-plan à gauche et dominant, du sommet de sa colline, les terres environnantes. Le cadrage est consacré pour moitié sur un premier plan qui représente des terres agricoles cultivées, puis, au second plan à droite, sur un massif boisé du parc d'Abbadia. Entre ce bois et le château, au centre du cliché, se trouve un édifice rectangulaire doté d'une galerie couverte. Il s'agit du country-house du golf installé par la Foncière hendayaise vers les années 1920 sur le domaine d'Abbadia. Dès lors, l'étonnante proportion du cliché dédiée à un terrain agricole s'explique mieux. Le photographe souhaite montrer l'une des vues de ce golf pittoresque mêlant les greens, leurs bunkers et les champs, où se rencontrent la population de loisirs et l'activité plus pragmatique des paysans locaux.
Ce golf était admirablement situé au-dessus des falaises rocailleuses et de l'océan souvent déchaîné d'Abbadia. Il était dominé par la silhouette fantasmagorique du château, qui, malgré son omniprésence, restait impénétrable. L'édifice et son environnement faisaient l'identité et la spécificité de ce nouveau golf. Ils assuraient aux pratiquants un dépaysement contrecarrant la réalité urbaine, sans doute recherché par le public de villégiature.
L'ensemble de ce décor, parfait argument commercial et touristique, se devait d'être immortalisé afin de susciter l'envie de visite et le bien-être de la villégiature.
Ce cliché démontre, d'une part, l'essor des pratiques ludiques et le renouveau de la villégiature de bord de mer durant l'Entre-deux-guerre; et d'autre part, l'évolution du paysage d'Abbadia, qui a été littéralement approprié par les nécessités touristiques quelques années seulement après la disparition de ses commanditaires.
Le cliché met en scène le château, situé à l'arrière-plan à gauche et dominant, du sommet de sa colline, les terres environnantes. Le cadrage est consacré pour moitié sur un premier plan qui représente des terres agricoles cultivées, puis, au second plan à droite, sur un massif boisé du parc d'Abbadia. Entre ce bois et le château, au centre du cliché, se trouve un édifice rectangulaire doté d'une galerie couverte. Il s'agit du country-house du golf installé par la Foncière hendayaise vers les années 1920 sur le domaine d'Abbadia. Dès lors, l'étonnante proportion du cliché dédiée à un terrain agricole s'explique mieux. Le photographe souhaite montrer l'une des vues de ce golf pittoresque mêlant les greens, leurs bunkers et les champs, où se rencontrent la population de loisirs et l'activité plus pragmatique des paysans locaux.
Ce golf était admirablement situé au-dessus des falaises rocailleuses et de l'océan souvent déchaîné d'Abbadia. Il était dominé par la silhouette fantasmagorique du château, qui, malgré son omniprésence, restait impénétrable. L'édifice et son environnement faisaient l'identité et la spécificité de ce nouveau golf. Ils assuraient aux pratiquants un dépaysement contrecarrant la réalité urbaine, sans doute recherché par le public de villégiature.
L'ensemble de ce décor, parfait argument commercial et touristique, se devait d'être immortalisé afin de susciter l'envie de visite et le bien-être de la villégiature.
Ce cliché démontre, d'une part, l'essor des pratiques ludiques et le renouveau de la villégiature de bord de mer durant l'Entre-deux-guerre; et d'autre part, l'évolution du paysage d'Abbadia, qui a été littéralement approprié par les nécessités touristiques quelques années seulement après la disparition de ses commanditaires.
Bibliographie
- HITCHCOCK H.R., Architecture : nineteenth and twentieth centuries, Pelican History of art/Yale university press, New York, 1987.
- MOSSER M., TEYSSOT G. (dir.), Histoire des jardins de la Renaissance à nos jours, Flammarion, Paris, 1991.
- TOULIER B., « Un parfum d’Orient au cœur des villes d’eau », in In Situ Revue de l’Inventaire Général, n°7, février 2006, réf. du 3 mars 2011. URL : http://insitu.revues.org/3069
- TOULIER B., Villégiatures de bord de mer XVIIIe-XXe siècle, Centre des Monuments Nationaux/Editions du Patrimoine, Paris, 2011.