Le château d'Abbadia vu du camping d'Azkubia
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Fonds privé Dornaletche Nom du propriétaire du fonds : Famille DornaletcheInventaire d'appartenance : Clichés des extérieurs du château, portraits et cartes postales Référence inventaire d'appartenance : Fonds Dornaletche. Extérieurs et portraits.
Détails sur le document
Référence : Vue d'Azcubia 1970Auteur : non renseigné
Description physique : Photographie couleur
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Ce cliché a été pris dans les années 1970 par un habitant d'Hendaye non identifié. Il présente un intérêt en termes d'histoire du paysage et permet d'appréhender l'évolution de la propriété d'Antoine d'Abbadie plusieurs décennies après sa mort.
La photographie a été réalisée au Sud-Est-Est du château d'Abbadia, depuis la parcelle d'Azcubia, qui faisait partie intégrante de la propriété d'Antoine d'Abbadie au XIXe siècle. Au premier plan, s'étendent des terres cultivées, comme cela fut le cas à cet endroit durant plusieurs siècles. Le reste du territoire propose une alternance de prairies verdoyantes et de massifs boisés, restes inéluctables de l'intervention d'Eugène Bühler. L'ensemble du site est dominé par le château à l'arrière-plan, montrant son influence passée sur la société agropastorale environnante. Non loin de l'édifice, à sa droite, la petite ferme de Kattalinkoenia émerge discrètement des arbres.
Mais l'objet principal de cette photographie se situe au second plan, au niveau de la prairie intermédiaire localisée entre deux massifs arborés et rattachée à la ferme Azcubia, elle-même positionnée à gauche de l'image. Il s'agit d'un camping installé dans les années 1970, moment où le tourisme de masse se développe et se démocratise. Les anciennes terres d'Abbadia constituaient un lieu paticulièrement propice à ces résidences "provisoires" au contact de la nature et se plaisant à intégrer des éléments patrimoniaux - en l'occurrence, ici, le château - dans leurs décors de vacances.
Ce lieu constitue l'embryon d'une ère plus globalement dédiée à l'hébergement de plein air qui sera développée jusqu'à nos jours dans cette zone. Si les couleurs vives des toiles de tente provoquent une rupture étonnante voire disgrâcieuse avec l'atmosphère intemporelle du château, elles montrent le temps qui a passé et la nécessité pour chaque génération de s'approprier le patrimoine bâti et paysager.
La photographie a été réalisée au Sud-Est-Est du château d'Abbadia, depuis la parcelle d'Azcubia, qui faisait partie intégrante de la propriété d'Antoine d'Abbadie au XIXe siècle. Au premier plan, s'étendent des terres cultivées, comme cela fut le cas à cet endroit durant plusieurs siècles. Le reste du territoire propose une alternance de prairies verdoyantes et de massifs boisés, restes inéluctables de l'intervention d'Eugène Bühler. L'ensemble du site est dominé par le château à l'arrière-plan, montrant son influence passée sur la société agropastorale environnante. Non loin de l'édifice, à sa droite, la petite ferme de Kattalinkoenia émerge discrètement des arbres.
Mais l'objet principal de cette photographie se situe au second plan, au niveau de la prairie intermédiaire localisée entre deux massifs arborés et rattachée à la ferme Azcubia, elle-même positionnée à gauche de l'image. Il s'agit d'un camping installé dans les années 1970, moment où le tourisme de masse se développe et se démocratise. Les anciennes terres d'Abbadia constituaient un lieu paticulièrement propice à ces résidences "provisoires" au contact de la nature et se plaisant à intégrer des éléments patrimoniaux - en l'occurrence, ici, le château - dans leurs décors de vacances.
Ce lieu constitue l'embryon d'une ère plus globalement dédiée à l'hébergement de plein air qui sera développée jusqu'à nos jours dans cette zone. Si les couleurs vives des toiles de tente provoquent une rupture étonnante voire disgrâcieuse avec l'atmosphère intemporelle du château, elles montrent le temps qui a passé et la nécessité pour chaque génération de s'approprier le patrimoine bâti et paysager.