La ferme Aragorri
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Fonds privé Dornaletche Nom du propriétaire du fonds : Famille DornaletcheInventaire d'appartenance : Clichés des intérieurs du château Référence inventaire d'appartenance : Fonds Dornaletche. Intérieurs.
Détails sur le document
Référence : Fonds Dornaletche. Clichés des intérieurs du château. Aragorri.Auteur : Labrador, Saint-Jean-de-Luz
Description physique : Photographie
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Cette photographie provient du fonds photographique en possession des descendants de domestiques du château d'Abbadia. Elle a été commandée par Virginie d'Abbadie en 1861 deux ans à peine après son mariage et la découverte de son domaine sur la corniche basque, ce qui traduit sans doute son attachement immédiat à ce territoire.
La ferme Aragorri, qui fait l'objet de ce cliché, fut édifiée par l'architecte-paysagiste Eugène Bühler à la demande d'Antoine d'Abbadie en 1856. Son architecture, inspirée des "chalets" de villégiature ordinaires plutôt anglo-normands, véhicule l'influence du style traditionnel basque, avec le choix du rouge sang-de-boeuf pour les huisseries, les balcons, les rampes et les éléments de charpente. Composée d'un plan en L et d'un étage noble, auquel on accède via un escalier localisé sur la façade Est, cette ferme a la particularité d'être dotée d'un trinquet ouvert, qui accueillit en son temps de nombreuses parties de pelote. Intégrée au parc d'Abbadia, elle est surplombée par le château, situé à seulement une centaine de mètres.
Utilisée dans un premier temps comme la résidence du savant et de son épouse, elle accueillait les communs du château d'Abbadia. Le couple d'Abbadie, et particulièrement Virginie, semble cependant avoir conservé certaines habitudes à Aragorri, qu'ils utilisaient comme une annexe de leur demeure. Malgré ses allures d'habitation de maître, elle revêtait surtout une vocation agricole et domestique, accueillant notamment les logis du régisseur et du cocher. Elle faisait partie intégrante du patrimoine légué à l'Académie des sciences par Antoine d'Abbadie en 1896 et a conservé, jusqu'à aujourd'hui, sa fonction de communs.
La ferme Aragorri, qui fait l'objet de ce cliché, fut édifiée par l'architecte-paysagiste Eugène Bühler à la demande d'Antoine d'Abbadie en 1856. Son architecture, inspirée des "chalets" de villégiature ordinaires plutôt anglo-normands, véhicule l'influence du style traditionnel basque, avec le choix du rouge sang-de-boeuf pour les huisseries, les balcons, les rampes et les éléments de charpente. Composée d'un plan en L et d'un étage noble, auquel on accède via un escalier localisé sur la façade Est, cette ferme a la particularité d'être dotée d'un trinquet ouvert, qui accueillit en son temps de nombreuses parties de pelote. Intégrée au parc d'Abbadia, elle est surplombée par le château, situé à seulement une centaine de mètres.
Utilisée dans un premier temps comme la résidence du savant et de son épouse, elle accueillait les communs du château d'Abbadia. Le couple d'Abbadie, et particulièrement Virginie, semble cependant avoir conservé certaines habitudes à Aragorri, qu'ils utilisaient comme une annexe de leur demeure. Malgré ses allures d'habitation de maître, elle revêtait surtout une vocation agricole et domestique, accueillant notamment les logis du régisseur et du cocher. Elle faisait partie intégrante du patrimoine légué à l'Académie des sciences par Antoine d'Abbadie en 1896 et a conservé, jusqu'à aujourd'hui, sa fonction de communs.
Bibliographie
- DELPECH V., Le château d'Abbadia à Hendaye: le monument idéal d'Antoine d'Abbadie, 3 volumes, thèse de doctorat d'Histoire de l'art, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2012.
- HITCHCOCK H.R., Architecture : nineteenth and twentieth centuries, Pelican History of art/Yale university press, New York, 1987.
- LOYER F., Histoire de l’architecture française. De la Révolution à nos jours, Mengès/Editions du Patrimoine, Paris, 1999.
- LOYER F., TOULIER B. (dir.), Le régionalisme. Architecture et identité, Monum/Editions du Patrimoine, Paris, 2001.
- MIDDLETON R., WATKIN D., Architecture du XIXe siècle, coll. Histoire de l’Architecture, Gallimard/Electa, Paris/Milan, 1993.
- NOURRY L.-M., Les jardins publics en province, espace et politique au XIXe siècle, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 1997.