Le château d'Abbadia en chantier, façade Sud-Est
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Archives du château d'Abbadia. Site de Paris Nom du propriétaire du fonds : Académie des SciencesInventaire d'appartenance : Fonds photographique du château Référence inventaire d'appartenance : Fonds photographique du château d'Abbadia
Détails sur le document
Référence : Fonds photographique, pièce L41Auteur : non renseigné
Description physique : Photographie
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Ce cliché provient du fonds photographique acquis par l'Académie des sciences auprès des descendants de Virginie d'Abbadie en 2007. Réalisé en 1869, il représente le château d'Abbadia en cours de chantier, vu du Sud-Est, les deux ailes de l'habitation se déployant de chaque côté de l'angle obtus du corps central. La lumière provenant du Sud situe la prise de vue dans l'après-midi, au moment d'une pause - délibérée ou fortuite - dans l'activité.
La maçonnerie et les couvertures en ardoises sont achevées. Les artisans ont même mis en place les épis et les frises de faîtage en plomb des tourelles et de la chapelle, conformément au style des édifices néogothiques de l'époque.
Les fenêtres de la grosse tour du salon et de l'aile de réception sont presque entièrement montées, tandis que les autres baies, y compris celles des futurs vitraux de la chapelle, sont encore vides. De même, on remarque l'absence du porche, en cours de projet, ainsi que le jour destiné à la plaque de pierre ornementale du fronton de l'entrée. L'activité des ouvriers est perceptible de par la présence d'une poutre et de blocs de pierre posés devant l'entrée et les échauffadages que l'on devine à travers les baies encore ouvertes.
En outre, au sud de la grosse tour à l'arrière-plan, à gauche de la photographie, on entrevoit un massif arboré suggérant que l'aménagement paysager du domaine a commencé depuis quelques années. La prise de vue étant effectuée depuis le contrebas de la colline, le premier plan composé d'une prairie fleurie occupe une importante portion du cliché.
Cette prise de vue vise à montrer l'état d'avancement des travaux après cinq ans d'intervention sous la direction de Viollet-le-Duc et de Duthoit. L'absence des ouvriers, pourtant nombreux, suggère que la prise de vue a pour vocation intrinsèque d'étudier le chantier en tant qu'objet architectural, et non comme un moment social ou historique.
La maçonnerie et les couvertures en ardoises sont achevées. Les artisans ont même mis en place les épis et les frises de faîtage en plomb des tourelles et de la chapelle, conformément au style des édifices néogothiques de l'époque.
Les fenêtres de la grosse tour du salon et de l'aile de réception sont presque entièrement montées, tandis que les autres baies, y compris celles des futurs vitraux de la chapelle, sont encore vides. De même, on remarque l'absence du porche, en cours de projet, ainsi que le jour destiné à la plaque de pierre ornementale du fronton de l'entrée. L'activité des ouvriers est perceptible de par la présence d'une poutre et de blocs de pierre posés devant l'entrée et les échauffadages que l'on devine à travers les baies encore ouvertes.
En outre, au sud de la grosse tour à l'arrière-plan, à gauche de la photographie, on entrevoit un massif arboré suggérant que l'aménagement paysager du domaine a commencé depuis quelques années. La prise de vue étant effectuée depuis le contrebas de la colline, le premier plan composé d'une prairie fleurie occupe une importante portion du cliché.
Cette prise de vue vise à montrer l'état d'avancement des travaux après cinq ans d'intervention sous la direction de Viollet-le-Duc et de Duthoit. L'absence des ouvriers, pourtant nombreux, suggère que la prise de vue a pour vocation intrinsèque d'étudier le chantier en tant qu'objet architectural, et non comme un moment social ou historique.
Bibliographie
- DELPECH V., Le château d'Abbadia à Hendaye: le monument idéal d'Antoine d'Abbadie, 3 volumes, thèse de doctorat d'Histoire de l'art, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2012.