Arbres en hiver sur la propriété d'Abbadia
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Archives du château d'Abbadia. Site de Paris Nom du propriétaire du fonds : Académie des SciencesInventaire d'appartenance : Fonds photographique Personnages Référence inventaire d'appartenance : Fonds photographique du château d'Abbadia. Personnages. Non inventorié.
Détails sur le document
Référence : Non inventoriéAuteur : non renseigné
Description physique : Photographie
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Ce cliché provient du fonds photographique acquis par l'Académie des sciences auprès des descendants de Virginie d'Abbadie en 2007. Il a été réalisé dans les années 1890, peut-être lors de la campagne photographique conduite lors de l'officialisation de la donation d'Antoine d'Abbadie à l'Académie des sciences.
Il a pour objet le paysage proche du château d'Abbadia. A gauche, se profile l'angle Nord-Ouest de l'observatoire, de manière probablement involontaire. Au premier plan, se dressent les silhouettes fantasmatiques de deux acacias, qui bordent le chemin menant du château au bois d'Oihanttiki au Nord. Le photographe ou son commanditaire ont jugé d'un grand intérêt les ramifications désordonnées de ces deux arbres âgés d'une trentaine d'années, que l'automne vient de déshabiller. D'autres clichés plus tardifs, notamment des cartes postales, montrent mieux encore la silhouette de ces arbres envers lesquels Antoine d'Abbadie s'était montré réticent dans un premier temps, avant de se raviser et d'en commander pour son parc.
A l'arrière-plan, se dessinent les prairies vallonnées du domaine vers le Nord-Ouest ainsi que l'entrée de la baie de Txingudi, les plages d'Hendaye et le cap de Figuier situé en Espagne.
Le cliché dégage une ambiance rude et sauvage, peut-être due au temps automnal ou bien à la lumière du jour déclinant mêlé aux formes presque anarchiques des deux acacias. L'implantation de ces arbres isolés, en dépit de son apparence spontanée, témoigne de la subtilité des aménagements paysagers d'Eugène Bühler, qui sut magnifier les éléments, rendre invisible l'artificiel et conférer ainsi au parc une dimension naturelle.
Il a pour objet le paysage proche du château d'Abbadia. A gauche, se profile l'angle Nord-Ouest de l'observatoire, de manière probablement involontaire. Au premier plan, se dressent les silhouettes fantasmatiques de deux acacias, qui bordent le chemin menant du château au bois d'Oihanttiki au Nord. Le photographe ou son commanditaire ont jugé d'un grand intérêt les ramifications désordonnées de ces deux arbres âgés d'une trentaine d'années, que l'automne vient de déshabiller. D'autres clichés plus tardifs, notamment des cartes postales, montrent mieux encore la silhouette de ces arbres envers lesquels Antoine d'Abbadie s'était montré réticent dans un premier temps, avant de se raviser et d'en commander pour son parc.
A l'arrière-plan, se dessinent les prairies vallonnées du domaine vers le Nord-Ouest ainsi que l'entrée de la baie de Txingudi, les plages d'Hendaye et le cap de Figuier situé en Espagne.
Le cliché dégage une ambiance rude et sauvage, peut-être due au temps automnal ou bien à la lumière du jour déclinant mêlé aux formes presque anarchiques des deux acacias. L'implantation de ces arbres isolés, en dépit de son apparence spontanée, témoigne de la subtilité des aménagements paysagers d'Eugène Bühler, qui sut magnifier les éléments, rendre invisible l'artificiel et conférer ainsi au parc une dimension naturelle.
Bibliographie
- DELPECH V., Le château d'Abbadia à Hendaye: le monument idéal d'Antoine d'Abbadie, 3 volumes, thèse de doctorat d'Histoire de l'art, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2012.
- DELPECH V., Le château d'Abbadia, enjeux culturels et touristiques de la restauration du parc, mémoire de Master 1 professionnel Ingénierie touristique, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2006.
- MOSSER M., TEYSSOT G. (dir.), Histoire des jardins de la Renaissance à nos jours, Flammarion, Paris, 1991.