Portrait du cardinal Guglielmo Massaja
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Archives du château d'Abbadia. Site de Paris Nom du propriétaire du fonds : Académie des SciencesInventaire d'appartenance : Fonds photographique Personnages Référence inventaire d'appartenance : Fonds photographique du château d'Abbadia. Personnages. Non inventorié.
Détails sur le document
Référence : Non inventoriéAuteur : Trinquart
Description physique : Photographie.
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Cette photographie figure le cardinal Guglielmo Massaja (1809-1889), comme le confirme l'annotation portée de la main d'Antoine d'Abbadie. Ce missionnaire capucin, qui séjourna trente-cinq ans en Ethiopie, est regardé comme une figure centrale de l'histoire des missions, notamment par son implication auprès de la population éthiopienne.
Massaja comptait parmi les hommes d'église les plus proches d'Antoine d'Abbadie. Ils se rencontrèrent en Ethiopie en 1846. Ce prêtre fut nommé vicaire apostolique du Pays Oromo par le pape Grégoire XVI, suite à l'expédition d'une lettre de d'Abbadie à la congrégation de la Propagande de la Foi. L'explorateur basque y demandait en effet l'instauration d'une mission catholique auprès de la population oromo, qu'il estimait, comme de nombreux autres observateurs, naturellement disposée à embrasser les croyances catholiques. Aussi le missionnaire considérait-il d'Abbadie comme son initiateur de l'Ethiopie, de sa population, de son territoire et de ses idiomes.
Massaja consacra une part considérable de sa vie au peuple Oromo, notamment en rassemblant une importante collection d'objets et d'abondantes observations ethnographiques. Il consigna tous ses souvenirs dans ses mémoires, composées de six volumes, dont d'Abbadie effectua la relecture et la traduction française du premier tome.
L'évêque capucin passa la main de sa mission éthiopienne en 1881 à l'évêque Taurin de Cahagne. Trois ans plus tard, le pape Léon XIII l'éleva au rang de cardinal. Son amitié profonde avec d'Abbadie donna lieu à une intéressante correspondance et ne s'éteignit qu'avec le décès de l'ancien missionnaire en 1889.
Massaja comptait parmi les hommes d'église les plus proches d'Antoine d'Abbadie. Ils se rencontrèrent en Ethiopie en 1846. Ce prêtre fut nommé vicaire apostolique du Pays Oromo par le pape Grégoire XVI, suite à l'expédition d'une lettre de d'Abbadie à la congrégation de la Propagande de la Foi. L'explorateur basque y demandait en effet l'instauration d'une mission catholique auprès de la population oromo, qu'il estimait, comme de nombreux autres observateurs, naturellement disposée à embrasser les croyances catholiques. Aussi le missionnaire considérait-il d'Abbadie comme son initiateur de l'Ethiopie, de sa population, de son territoire et de ses idiomes.
Massaja consacra une part considérable de sa vie au peuple Oromo, notamment en rassemblant une importante collection d'objets et d'abondantes observations ethnographiques. Il consigna tous ses souvenirs dans ses mémoires, composées de six volumes, dont d'Abbadie effectua la relecture et la traduction française du premier tome.
L'évêque capucin passa la main de sa mission éthiopienne en 1881 à l'évêque Taurin de Cahagne. Trois ans plus tard, le pape Léon XIII l'éleva au rang de cardinal. Son amitié profonde avec d'Abbadie donna lieu à une intéressante correspondance et ne s'éteignit qu'avec le décès de l'ancien missionnaire en 1889.
Bibliographie
- DELPECH V., "L'Ethiopie au château d'Abbadia, de la création à l'expression d'un programme orientaliste", in Annales d'Ethiopie, n°26, 2011, p.129-165.
- DELPECH V., Le château d'Abbadia à Hendaye: le monument idéal d'Antoine d'Abbadie, 3 volumes, thèse de doctorat d'Histoire de l'art, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2012.
Autres sources
- CECI L. (dir.), Guglielmo Massaja (1809-2009), Percorsi, influenze, strategie missionarie, Ministero per i Beni e le Attività Culturali, Rome, 2011.
- MASSAJA G., I miei trentacinque anni di missione nell’alta Etiopia, memorie storiche, vol I à IV, Coop. Tipografica manuzio, Rome, 1921 à 1930.