Plan du premier étage par Clément Parent, copie certifiée conforme
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Archives du château d'Abbadia. Site d'Hendaye Nom du propriétaire du fonds : Académie des SciencesInventaire d'appartenance : Dossier Clément Parent Référence inventaire d'appartenance : 01-2326 à 17-2431, et 24-2421
Détails sur le document
Référence : 10-2410Auteur : Clément Parent
Description physique : Plan. Papier. Crayon.
Format du document : non renseigné
Langues du document :
Description du document
Présentation
Ce document est la reproduction fidèle, à un détail près - l'oubli du cabinet et du sas dans une chambre de l'aile Sud -, du plan du premier étage élaboré par Clément Parent en 1859, selon la troisième version, qui fut approuvée par Antoine d'Abbadie.
Ce plan n'était pourtant pas destiné à l'exécution d'un projet architectural. Le savant basque commanda en effet cette copie conforme à son premier architecte dans le cadre du procès que lui assignait son second maître d'oeuvre, Auguste-J. Magne. Ce dernier accusait d'Abbadie d'avoir exploité, pour la construction de sa demeure, les plans qu'il avait produits entre 1861 et 1864 et dont il n'avait perçu aucune rémunération.
En commandant ce document officiel et en le présentant au tribunal, d'Abbadie entendait démontrer l'inadéquation des travaux de son accusateur avec les plans de Parent et de Viollet-le-Duc concrètement mis en oeuvre.
En l'absence des oeuvres de Magne, il est difficile pour l'historien de se prononcer quant à la sincérité de l'un ou de l'autre parti, et ce, bien que la correspondance démontre une insatisfaction constante du couple d'Abbadie vis-à-vis des propositions de cet architecte. Il est en revanche certain que Parent et d'Abbadie ne se quittèrent pas sur une guerre ouverte puisque l'architecte lui fournit assez facilement cette copie conforme.
Ce plan n'était pourtant pas destiné à l'exécution d'un projet architectural. Le savant basque commanda en effet cette copie conforme à son premier architecte dans le cadre du procès que lui assignait son second maître d'oeuvre, Auguste-J. Magne. Ce dernier accusait d'Abbadie d'avoir exploité, pour la construction de sa demeure, les plans qu'il avait produits entre 1861 et 1864 et dont il n'avait perçu aucune rémunération.
En commandant ce document officiel et en le présentant au tribunal, d'Abbadie entendait démontrer l'inadéquation des travaux de son accusateur avec les plans de Parent et de Viollet-le-Duc concrètement mis en oeuvre.
En l'absence des oeuvres de Magne, il est difficile pour l'historien de se prononcer quant à la sincérité de l'un ou de l'autre parti, et ce, bien que la correspondance démontre une insatisfaction constante du couple d'Abbadie vis-à-vis des propositions de cet architecte. Il est en revanche certain que Parent et d'Abbadie ne se quittèrent pas sur une guerre ouverte puisque l'architecte lui fournit assez facilement cette copie conforme.
Bibliographie
- Abbadia un rébus géant, Fondation Antoine d’Abbadie, Académie des Sciences, Cap-Sciences Production, Bordeaux, 1997.
- DELPECH V., Le château d'Abbadia à Hendaye: le monument idéal d'Antoine d'Abbadie, 3 volumes, thèse de doctorat d'Histoire de l'art, Université de Pau et des Pays de l'Adour, 2012.
- FOURREL DE FRETTES S., Le château d’Abbadia (1857-1879), mémoire de maîtrise d’Histoire de l’art contemporain, Université Michel de Montaigne-Bordeaux III, 1994.
- PARANT C., « La dynastie des Parent », in Monuments Historiques, n°183, 1992, p.81.